Comment faire du Lightpainting

Le Lightpainting est l’une des techniques photographiques les plus simple à réaliser, et l’une des plus impressionnantes. Et c’est personnellement une de mes pratiques préférées en photo. Son nom la décrit très bien, le Lightpainting consiste à utiliser une source lumineuse comme « pinceau », pour peindre, écrire, faire toute sorte d’effet lumineux dans une et même photo.

Mais du coup, comment faire du Lightpainting ?

Comment faire du Lightpainting :

Matériel

Tout d’abord, il vous faudra un reflex. Le lightpainting nécessite un appareil qui puisse supporter une pose longue.

Bon à savoir : les GoPros peuvent également faire des poses longues, et sont donc « éligibles » au lightpainting.

Votre appareil doit pouvoir être mis en mode manuel, pour gérer les ISO, l’ouverture ainsi que la vitesse d’obturation.

Concernant l’objectif, tout dépendra de la mise en scène que vous voudrez, vous n’êtes pas limité là-dessus.

Ensuite il vous faudra un trépied stable. Par avance, oubliez les trépieds télescopiques pour compacts, c’est inutilisable.

Une source lumineuse : La lampe de votre smartphone, une bougie, un pointeur laser, un néon, n’importe. N’hésitez pas à varier les couleurs.

Un endroit sombre, de préférence de nuit. Il est possible d’en faire en plein jour mais il vous faudra des filtres à placer devant votre objectif. Ces filtres agiront comme des lunettes de soleil en diminuant la quantité de lumière atteignant le capteur. Sinon, vos images seront toute blanches.

Comment faire

Voici la démarche à suivre pour bien régler votre appareil (concernant les utilisateur de reflex) :

Posez votre appareil sur votre trépied bien stable, et faites la mise au point sur votre sujet, ou à l’infini si vous photographiez un paysage. Pour ajuster la composition de votre scène, passez un coup de flash pour voir ce que verras l’appareil après la prise (si vous êtes dans le noir).

Si vous n’êtes pas dans le noir complet (ou nuit), laissez ouvert à f/11 environ, avec les ISO entre 100 et 800. Dans le cas où vous êtes dans le noir, ouvrez au maximum moins un stop (un cran avant le max).

Le temps d’exposition dépendra du temps qu’il vous faudra pour faire votre effet.

Ces indications ne sont pas à prendre au pied de la lettre, tout dépendra de votre situation, n’hésitez donc pas à varier l’ouverture et les ISO en fonction des résultats que vous voulez obtenir.

Avant d’appuyer sur le déclencheur, n’oubliez pas d’activer le retardateur de 2 secondes, car en déclenchant vous faites bouger l’appareil, et cela endommage la photo finale. Vous pouvez même aller plus loin et désactiver la levée du miroir, mais ce n’est pas une obligation.

Une fois l’obturateur ouvert, laissez libre cours à votre imagination. Avec votre source lumineuse vous pouvez éclairer le décor, un sujet, ou tout simplement l’utiliser pour écrire ou dessiner directement sur la photo.

ASTUCE : Utilisez un intervallomètre ou déclencheur à distance pour pouvoir faire durer la durée de l’exposition autant de temps que vous voulez. Cela vous permet d’arrêter l’exposition quand vous avez fini votre oeuvre, sans avoir à compter le nombre de secondes que vous avez avant que l’exposition d’arrête, ou de faire « tourner

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